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De Langkawi (Malaysie) a Cochin (Inde)

Recit de la premiere etape de notre voyage : 14 jours de navigation (et 5 heures), 1688 milles (on a pas choisi la route la plus directe)
jeudi 27 février 2003
Le parcours de cette premiere etape (reproduit sans l’aimable autorisation du SHOM, alors chut)

Mardi 11 Fevrier, 6°18’N 99°50’E

17h30. Ca y est, on est parti. Une petite boule dans le ventre mais ça va. On n’y croyait plus et on trépignait depuis déjà trop longtemps, la date du départ étant sans cesse retardée pour de multiples raisons. Arrives a Langkawi (Malaisie) depuis une dizaine de jours, et avec l’intention d’y passer deux jours, juste le temps de faire quelques achats (c’est une île duty-free, alors le vin et le gasoil sont moins cher là-bas), nous avons découvert que le nouvel an chinois venait juste de commencer, et que tous les magasins de l’île seraient fermes pour une semaine au moins. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous sommes allés faire un tour dans un chouette coin de l’île, en remontant une rivière au milieu de la mangrove. Au retour, on découvre que l’on perd plus de 10 litres de gasoil à l’heure. Verdict après démontage : il faut réparer ou trouver une autre pompe a gasoil. Il nous a fallu quelques jours pour en faire venir une nouvelle d’Australie. Mais cette fois, on y est, le moteur est reparti hier, et aujourd’hui on lève l’ancre. Ces contretemps nous ont quand même permis de revoir plein d’amis. Les adieux ont été très émouvants, et ça faisait chaud au cœur. Alors voila, on s’engage dans le chenal de sortie. Le vent souffle assez fort, 25 ou 30 nœuds et c’est avec 2 ris dans la grand-voile qu’au bout du chenal on empanne pour l’Inde. Finalement, le vent tombe rapidement pour souffler à 15 nœuds. C’est bien suffisant. Cette première nuit en mer est belle et étoilée. Le bateau marche bien. C’est chouette de se retrouver la…

On vient de lever l’ancre et l’ile de Langkawi s’eloigne

Mercredi 12 février, 6°55’N 98°06’E, 120 milles

Eh bien voila ! Nous sommes en mer avec Parsifal, en route pour l’Inde. C’est assez incroyable et nous avons d’ailleurs du mal à réaliser que nous allons traverser l’Océan Indien et même rentrer en Bretagne. Il va nous falloir un peu de temps pour trouver nos marques de pleine mer, un rythme enfin plus humain après ces longs mois de course pour préparer le bateau. La mer est bleu nuit, le ciel s’est charge vers 4h du matin et une houle d’est fait rouler le bateau bord sur bord. Pas très agréable. Nous avons quitte Langkawi hier soir a 18h, après avoir revu les filles du Sereye et Roberto, les toujours adorables Scame, et les pétillants brésiliens père et fils sur leur beau Gardian… C’était comme un deuxième départ. Lorsque nous avons quitte Chalong (Thaïlande), les amis ont sorti leurs coquillages, et tout le monde s’est mis a souffler : un au revoir de marins, a la tahitienne, un moment fort ! De notre cote, on a joue les « petits bretons » (puisque tel était notre surnom) jusqu’au bout en envoyant pleine puissance un « Jean-Francois de Nantes » qui glissait sur le vent jusqu’à Ko Hong ! Mais hier soir, c’était la bonne, remonter l’ancre en sachant qu’on ne devrait pas y toucher avant 1500 milles nautiques, fixer l’annexe, rentrer le moteur… Nous sommes sorti du chenal à 6 nœuds, fatigues mais sereins, partages entre excitation et incrédulité. La première nuit s’est bien passée. Au début 2 ris dans la grand-voile et pas mal de tours de génois, nous avons file à 6 nœuds vers le 300. Puis nous avons ralenti l’allure et Parsifal porte a pressent toute sa toile. Nous sommes un peu trop nord pour le passage dans le sud des îles Nicobar, mais le régulateur d’allure peine au vent arrière (quand ce dernier est trop « mou »). Nous décidons de continuer sur ce cap jusqu’à ce que la mer ne s’aplatisse.

Merde, c’est ou Cochin ???

C’est assez drôle de penser se trouver en plein milieu du détroit de Malacca, ce repère de pirates tant redoutes… Nous sommes passes entre une flottille de bateaux de pêche (lamparos) mais depuis ce matin seuls trois cargos ont animes l’écran géant de mer qui s’offre a nous. Quelques poissons volants apparaissent de temps a autre. Jusqu’ici, aucun n’a saute assez haut pour atteindre le pont. Nous avons rencontre un groupe de dauphins cette nuit, mais très peu d’oiseaux. Nous voguons.

Armelle fait sa star devant le soleil qui se couche

Jeudi 13 février, 7°24’N 96°31’E, 96 milles

Nous avons repris notre route cette nuit après 6 heures de calme plat : un peu déstabilisent pour ces premiers jours d’une navigation ou il est prévu 25 nœuds de vent portant. Apres un copieux gratin, Armelle a pris le premier quart. Tout est calme, le bateau roule. Un groupe d’une quinzaine de dauphins est venu jouer devant l’entrave pendant une heure. C’est toujours un peu troublant pour les humains ce genre de comportement. Pendant la nuit vient de loin comme un énorme bruit de cascade : carte, sondeur, il n’y a rien de dangereux a des milles… Nous dérivons vers une zone de mer hachée et mauvaise. Nous en avions pourtant traverse déjà deux, mais celle-ci est vraiment très impressionnante et le bateau roule de plus belle. Ces zones correspondent à des courants upwelling. Un ris dans la grand voile, quelques tours de génois. Nous voguons. Armelle replante un plant d’Aloe Vera que Pat nous a donne pendant que Sylvain s’occupe de la vaisselle. On va commencer à réfléchir au repas de midi. Il y a toujours quelque chose à faire. Entre bricolages, réparations, et contingences quotidiennes, on n’a jamais le temps de s’ennuyer a bord. Un premier changement d’heure a bord, on passe d’UT+8 à UT+7.

Aujourd’hui, c’est le jour du pain. Ce soir on se fait des pizzas, youpi !

Vendredi 14 février, 6°50’N 95°32’E, 88 milles

C’est aujourd’hui la Saint Valentin et Armelle n’a pas pu résister au plaisir d’une petite carte toute rose super kitch avec des cœurs ( !). Splendide ! A prendre au deuxième degré bien évidemment. Le vent s’est à nouveau montre capricieux. Notre vitesse est tombée a 2 nœuds dans l’après-midi et Sylvain a du affaler pendant la nuit dernière. Le vent s’est remis à souffler au petit matin avec une masse nuageuse au sud-est de notre route. La vie commence a s’organiser peu a peu a bord, et la journée est vite passée. Nous dormons pas mal durant la journée, et lisons également beaucoup, surtout pendant les quarts. Armelle est fatiguée et découvre bientôt la raison de cette faiblesse excessive : une infection urinaire qui commence a la faire souffrir fortement. Elle entame un traitement antibiotique.

Le ciel est clair et la nuit sera belle (dicton de marin)

Samedi 15 février, 6°02’N 94°02’E, 108 milles

On sort du détroit de Malacca, et on empanne route directe vers le sud du Sri Lanka et l’Inde. Armelle a dormi presque toute la nuit, histoire d’essayer de se « retaper » un peu. Nous espérons que les antibiotiques agiront car la route est encore longue et nous n’avons pas d’anti-hémorragique a bord. Journée sans histoire sinon, si ce n’est cette ligne que l’on traîne derrière le bateau qui reste desesperement vide. Peut-être devrions nous essayer de rendre le leurre plus attractif, avec dentelles et porte-jarretelles ?

Dimanche 16 février, 6°17’N 92°37’E, 120 milles

Aujourd’hui rien ne va : on est très fatigues (donc très irritables), le temps est gris et les galères s’accumulent. L’écoute de génois, toute neuve, est prête de lâcher : elle a rague deux jours sur le génois tangonne et il faut couper un bon mètre. On marche mal, rien à faire pour régler le bateau comme il faut. Les grains se succèdent toute la journée, multipliant les manœuvres. On fait empannage sur empannage, dans une mer qui fait rouler le bateau, et l’on n’arrive pourtant pas à garder un cap a moins de 40 degrés de la route directe. On est un peu déprimé, même après le plan d’urgence du matin (confection de crêpes). En fin d’après-midi, c’est Jojo (notre régulateur d’allure, le pilote automatique, dit « Jojo les petits réglages ») qui fait son malin et refuse de marcher. Sylvain le démonte et essaye de trouver ce qui ne va pas pendant qu’Armelle barre dans une mer forcissant… Au moins on avance bien et dans la bonne direction. La réparation aura dure 2 heures 30, c’était un vague bout de machin devisse, mais il fallait démonter tout pour l’atteindre, et dans la mer formée… On laisse la barre à Jojo, repas rapide et Armelle se couche vite, le dos douloureux des heures de manœuvre.

"Jojo les petits reglages", notre pilote automatique, au travail

Lundi 17 février, 6°38’N 90°18’E, 128 milles

C’est étrange comme les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Aujourd’hui, nous voyons tout d’un bon œil ! Le ciel est bleu et nous filons 6 nœuds plein ouest. On a la pêche pour faire plein de choses : regarder les différentes routes, faire la lessive, la vaisselle, du bricolage, ranger le bateau… Sylvain va même jusqu’à se raser. Plus de cargos en vue. C’est rassurant. Nous avons même vu un oiseau (très rare depuis le départ), une grosse sterne passée trois fois faire le tour du bateau. Il faut avouer qu’en l’absence de cargos, on s’est un peu lâches pendant les quarts : Sylvain s’est fait réveille alors qu’il dormait a poings fermes dans le cockpit (pas entendu sa montre, parait-il) et Armelle s’est aussi assoupi assez longuement. Mais après tout, c’est peut-être juste ça qui nous manquait : du sommeil.

Ca c’est Goonk, la mascotte protectrice du bateau. Armelle a connu une frenesie de menage, Sylvain a du se laver les cheveux et Goonk a du prendre un bain.
Parsifal, Gipsy-Yacht

Mardi 18 février, 6°14’N 87°54’E, 145 milles

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Pap’ Schulz (le papa d’Armelle) ! Alors de loin, plein de gros bisous. Une journée bénie des dieux, encore une fois : bon vent, belle mer, on attrape même un joli poisson : un joli thon albacore de 4 kilos qui s’est accroche sur la ligne de traîne, au coucher du soleil. On s’était déjà lance dans la confection de pizzas. Alors Armelle a prépare une petite marinade pour l’apero et on a mange de la pizza au thon : royal. La nuit est tranquille et on avance bien : 145 milles en 24 heures, c’est même notre record.

Belle prise a la nuit tombante : un albacore de 4 kgs, juste la bonne taille pour 2 personnes sans frigo
C’est pas le tout de pecher, faut assurer a la cuisine aussi.

Mercredi 19 février, 6°11’N 85°37’E, 137 milles

Les dieux sont toujours avec nous ! On est bien reposes (après des quarts assez relax). Du coup on fait plein de petits boulots sur le bateau : vis inox dans les nouveaux caillebotis du cockpit, couture des coussins du carre, du sac a spi et rangements divers.

Jeudi 20 février, 6°12’N 83°30’E, 129 milles

On lance le spi, bonne manœuvre malgré les inquiétudes de Sylvain (justifiées quant à l’affalage). Parsifal est bien joli avec sa voile orange et rouge, et en plus Jojo arrive à tenir l’allure.

Parsifal dans sa jolie tenue de portant

On profite d’un vent tout léger l’après-midi pour aller se baigner, tires par le bateau a 3 nœuds.

Sortez le spi, aujourd’hui le capitaine a decide de faire du ski nautique. Quelle classe !

On s’extasie devant le coucher de soleil puis le lever des étoiles, elles brillent si intensément ! Arrive ensuite la lune qui est pleine ces jours-ci : une merveille a admirer sur les vagues.

Le soleil se couche dans le golfe du Bengale

Vendredi 21 Février, 5°41’N 81°36’E, 125 milles

Ce matin c’est la fête, pour le ptit’ dej ya des croissants ! Sylvain a profite de son quart de fin de nuit pour jouer les boulangers confirmes…et je prends la barre au saut de la cabine pour le laisser feuilleter sa pâte. Il vient de la cuisine une odeur complètement folle qui aiguise les papilles, en plus le résultat est très joli : un petit café la dessus et c’est le bonheur ! Cela peut paraître con, mais tous les gens de mer vous le diront : la bouffe a bord c’est sacre. Rien de tel qu’un bon chili con carne ou d’un quiche pour retrouver force et moral, le must étant tout de même de cuisiner son propre poisson tout frais.

A y’est, le petit dej est servi. Aujourd’hui, croissants tous chauds

Sinon, quelques « molles » pendant la nuit, on a du affaler le spi, on le renvoie au matin… et on oublie d’attacher le sac qui sert de baille qui bien sur tombe dans l’eau. On affale en catastrophe, pour le récupérer, mais trop tard. Le détour nous aura quand même permis de croiser un requin nageant en surface… en repensant a notre baignade d’hier, tires par un bout comme « Hector le poulpe » (notre leurre préfère) au bout de sa ligne. On arrive a nouveau près des routes de cargos (ils viennent prendre le rail au sud du Sri Lanka). Vers 18h, Armelle entend un bon accent breton à la VHF et appelle le cargo « Antares » pour donner le bonjour des deux petites brestois sur la coque de noix rouge, le petit point sur le radar. Sympa. Elle entendra par la suite ses collègues français le charrier d’entendre des voix. « Y’a des sirènes dans le coin les gars ! ». « T’as trop abuse du pinard lui rétorque le « Bizet ». Sylvain roupille et elle se marre toute seule, toute ragaillardie de ces quelques mots échanges en français. Il faut dire qu’on n’a pour l’instant eu aucun contact avec le monde extérieur. Etant donnes les ultimatums de cet enc… de Bush, on est bien obliges de croire qu’une nouvelle guerre est peut-être commencée… mais on préfère ne pas en parler. Ce soir au menu, Chili con Carne.

Oooops ! C’est a ces betes la qu’il faut faire attention ! Et ca pullule dans le coin.

Samedi 22 février, 5°29’N 79°49’E, 121 milles

On part vers le nord, mais le vent tourne en même temps. On file au près serre pour tenir le cap. On est juste au sud du Sri Lanka et on capte une radio FM : assez délire les musiques. C’est une bonne façon de se mettre dans l’ambiance pour l’Inde. Apres tout, on devrait arriver bientôt ! Matinée tranquille : crêpes et lecture des itinéraires histoire de faire le point sur notre prochaine route. On approche du rail des cargos : ils arrivent de partout. Sylvain veut prendre très au sud pour rester au large pendant la nuit et se faire des quarts sans stress… L’idée était sécurisante mais on s’en mordra les doigts au petit matin en réalisant que le vent était en train de passer Nord-ouest et que du près serre nous attendait jusqu’à Cochin.

Parsifal sous spi, cap a l’ouest

Dimanche 23 février, 6°28’N 78°11’E, 116 milles

On est au niveau du Golfe de Mannar qui sépare le Sri Lanka de l’Inde. Mais on commence a sentir que la terre est proche : des lignes de débris (algues, mais aussi bidons, morceaux de polystyrène, filets…). Au près serre dans une mer très formée, Parsifal n’avance guerre et on se bat pour tirer des bords carres. C’est désespérant. Finalement, le vent tourne légèrement et on arrive dans l’après-midi a avancer a 10 degrés de la route directe : cool ! A l’apero, un cargo nous arrive par ¾ arrière ; les relèvements sont clairs, il doit passer devant nous, mais ça fait une sacrée peur de voir cette masse d’acier foncer a 30 nœuds vers un petit Parsifal (rouge certes, mais de 12 mètres seulement). Au menu ce soir, un mouton au curry (pas panique, ce sont des boites de Langkawi), riz et clafoutis aux pommes. Sylvain commence les quarts.

Lundi 24 février, 8°10’N 77°05’E, 126 milles

La nuit fut agitée, au près a 6-7 nœuds, dans un bon 30 nœuds de vent. Pas mal de vagues surtout lors du passage du plateau continental vraiment très abrupt : les fonds remontent de 4000 m a 200 m en quelques milles : forcement, ça ne peut que lever de la mer. Parsifal tape, et de l’eau rentre par le puits de chaîne (pour lequel on a pas encore trouve le temps de faire un bouchon), qui se retrouve par moment presque complètement sous l’eau. On dort mal, peu voire pas du tout. Au matin, Armelle relève Sylvain mort de fatigue des nombreuses manœuvres. Une flottille de bateaux de pêche nous arrive dessus. Il y en a sur tout l’horizon. On est a 30 milles du cap Comorin. Ils ont du partir tôt cette nuit. On leur trouve fière allure dans la mer formée ; rien à voir avec les lamparos thaïs a fond plat. Avec leurs petites cabines, ils font même penser aux canots bretons et les petits filleyeurs-caseilleurs de 10 mètres. Vrai premier signe de vie, les marins nous font bonjour. On aime les couleurs pastel de leurs bateaux dans la lumière pale du matin… Sous les tropiques, le soleil est déjà agressif à 9 heures du matin et il faut attendre 17 heures pour retrouver une lumière rasante, très chaude, qui illumine si bien l’Asie. 10h : « Hector le poulpe » attrape une petite dorade coryphène. Sylvain est aux anges. On se la fait en filets le midi et les petits morceaux finiront dans un Tom Yam ce soir (soupe thaï) : un régal.

Capture d’une jolie dorade coryphene, un poisson spendide, dont toutes les jolies couleurs disparaissent quand elle meurt.

Armelle dort une heure à l’intérieur et à son réveil on est au portant. Tout est calme sur le bateau qui roule doucement. Dehors Armelle aperçoit la cote et s’amuse a crier « Terre » comme dans les récits d’aventures de mer. Un petit bateau avec sa voile bleue triangulaire (un boutre local) s’approche de nous. Les marins nous proposent du poisson, on leur montre notre ligne ! On ne peut communiquer alors on se sourit bêtement, et observant nos embarcations. Ca force le respect de les voir ici a 6 dans leur petites barques non pontées, avec un simple hors bord.

Mardi 25 février, 9°32’N 76°14’E, 129 milles

On a longe la cote toute la journée, après une nuit entière au moteur. Armelle hisse le génois a 5 heures et tient encore une heure avant d’aller réveiller Sylvain, lequel la réveille presque 4 heures plus tard alors qu’une odeur de croissants chauds a envahit tout le bateau. On essaie de se préparer à l’arrivée, rangements, nettoyage, on bouquine une nouvelle fois les procédures d’entrée, cartes et papiers nécessaires. 19h31 : le vent est a nouveau tombe, on remet a nouveau le moteur en route alors que la cote s’illumine de feux d’artifices. Tous les papiers sont prêts sur la table a carte : il semble que cette fois-ci, on soit tout près d’être en Inde. Armelle est partagée entre l’excitation de découvrir un nouveau pays (et pas un des moindres) et rester dans la douce tiédeur du bateau : sans bruits ni tracas. Juste tous les deux. Mais dans 3 heures, quand on va lancer « Port Control, Port Control, for Yacht Parsifal », ce sera un nouvel épisode de l’aventure qui s’ouvrira.

Wouahou, on est plus tres loin !!!

Mercredi 26 février, 01h20 : Arrivée a Cochin, 9°58’N 76°15’E


En réponse à :

> De Langkawi (Malaysie) a Cochin (Inde)

8 mars 200323:19, par Dom Snyers
Salut les petits gars ! Cette fois ça y est, vous êtes partis. C’est trop génial, cela me gonfle de joie. Continuez à nous faire rêver, nous en avons besoin aussi. Et qui sait peut-etre que cela nous secouera aussi et que nous oserons un jour à notre tour prendre notre sac à dos. Tenez bon ! Bisoux à tous les deux et à bientôt Dom PS : Bonne pêche.


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